Valle de Bravo est un village colonial, fondé en 1531 par des franciscains situé à 2 heures de la ville de Mexico.
Il est estampillé « Pueblo mágico » par le gouvernement, ce qui est un gage de son intérêt touristique, de son authenticité et de son histoire. Les milliardaires mexicains ne s’y sont d’ailleurs pas trompés : en périphérie du village, se trouve un quartier huppé : Avandaro.
Pendant la saison de vol, il fait frais le matin, d’autant qu’on se situe à 1850 mètres, mais rapidement le soleil prend le dessus.
Valle, comme on dit ici, se situe au bord d’un grand lac et on y trouve les activités nautiques habituelles : promenade en bateau, location de voiliers et paddles. Ne manquez pas de visiter el Callejón del Hambre (la ruelle de la faim) où des marchands ambulants préparent devant vous votre tacos. Vous choisissez la viande, la garniture et, pour une somme dérisoire, vous voilà repu.
A 20 kilomètres du village, des nuées de papillons monarques terminent leur incroyable migration en provenance des Etats-Unis. Vous aurez peut-être la chance d’y aller en volant.
Vol au dessus du lac
Le décollage de ce site parapente au Mexique se situe près d’un émetteur radio, d’où son nom : la Torre (la tour), et surplombe le village. On atterrit près du lac. L’atterissage se nomme Santa Maria, c’est le nom de l’église toute proche (et par extension du quartier).
C’est ici principalement que se font les biplaces pour les touristes de passage. Les conditions sont généralement assez douces, tellement qu’il est parfois difficile de rester en l’air. Faites comme les biplaceurs : attendez que la brise du lac s’installe car le décollage est court. De même l’atterrissage (Santa Maria) n’est guère plus grand qu’un ou deux terrains de tennis.
L’approche, jusqu’à la finale, s’effectue au dessus de l’eau. Se méfier du vol de fin de journée car, si on tarde trop, la brise s’inverse. Ici, encore plus qu’ailleurs, une visite préalable de l’atterrissage s’impose.
Il vous faudra remplir quelques formalités pour décoller de Monte Alto (le parc régional où se trouve le décollage) , que nous sommes à même de vous fournir.
Il s’agit essentiellement d’une décharge de responsabilité.
Enfin, les gardes forestiers vous demanderont d’acquitter sur place un droit d’accès avant de décoller, comme pour n’importe quel visiteur, un peu à l’instar de ce qui se passe à Pokhara (Népal).
El Peñon
C’est le site qui a fait connaître Valle de Bravo, qui a accueilli 6 fois la PWC (Paragliding World Cup), gage de son énorme potentiel de vol.
Par abus de langage, on dit parfois « Valle de Bravo » bien qu’il se situe à 15-20 kilomètres à vol d’oiseau. Peñón signifie « gros caillou » car un impressionnant monolithe à un kilomètre du décollage, semblable au pain de sucre de Rio de Janeiro, s’y dresse, un peu sorti de nulle part.
Sa particularité : les confluences multiples et qui ne sont jamais au même endroit d’un jour à l’autre. Ici, les conditions sont autrement plus généreuses, il convient d’apprivoiser le site en volant plutôt le matin et en fin de journée, au moins au début, histoire de prendre ses marques. Je demande aux élèves de poser à 12h30, en général, tout dépend de leur niveau et des conditions bien sûr. En milieu de journée, il est parfois difficile de poser.
Malgré le nombre parfois impressionnant de pilotes, on peut décoller sans attendre car le décollage, en herbe, est très large (une centaine de mètres).
L’atterrissage, Piano, est 8 fois plus grand qu’à Santa Maria. La partie gauche est réservée aux deltas qui ont besoin de place du fait de l’effet de sol. Si un delta est en approche, il faudra donc lui laisser le champ libre. Pour la même raison, il est demandé de dégager rapidement l’atterrissage après avoir posé.
Il faut respecter un sens de rotation dans les thermiques : à gauche les jours impairs, à droite les autres jours (à vérifier sur place).
Pour y accéder, on peut prendre un taxi. Pour autant, comme l’atterrissage de Piano est un peu excentré, il n’est pas évident d’en trouver un pour le retour, et certains refusent, car la route se transforme en piste sur la fin. C’est pour cela que l’immense majorité des pilotes passent par des structures parapentes pour la logistique. Nous vous proposons évidemment ce type de service.
Il est parfois possible de rentrer directement sur Valle de Bravo et de poser à Santa Maria (atterrissage du lac), mais ça ne marche pas à tous les coups.
Reportez-vous à la section Cross-Country (XC), où sont détaillés les itinéraires de vol.
Voir aussi :
- Le Mexique, votre prochaine destination voyage
- Que faire à Valle de Bravo ? (en dehors du parapente)
- La migration des papillons Monarques (monarcas)