Cet itinéraire vers Valle est réservé aux pilotes plus aguerris : Les thermiques sont franchement plus forts autour de la pared (le mur, situé entre le G-Spot et le Peñon), les transitions plus longues, et les vaches plus rares. Vous voilà prévenus.
Les emplacements des courants thermiques autour du Peñon, du mur et du point G sont variables, les transitions sont un peu plus longues et avec moins d’atterrissages.
Je vous conseille d’ouvrir la carte des « balises », présente dans la page cross-country, afin de pouvoir vous y référer. Les waypoints seront : le G-spot, Espinazo, Maguey et Cerro Gordo.
Après avoir pris au minimum 2500 m (soit 300 mètres au dessus du décollage), vous transitez vers le Peñon. Prenez soin de faire le plafond, plus on arrive haut au Peñon, et plus on a de chances d’y trouver un thermique organisé.
Attention en transitant de ne pas trop coller au relief, surtout sur la première partie (Est du Peñon) qui est sous le vent de la brise.
Ici, on trouve un thermique puissant, mais je déconseille. Bref, faire une laisse de chien, pour se rendre jusqu’à la partie au vent est encore la meilleure option (sauf si vous avez le couteau entre les dents).
A noter que même au vent, les thermiques au relief sont souvent puissants, et quand c’est le cas, cela signifie que ça monte tout aussi bien au vent et éloigné du Peñon. C’est alors mieux organisé, et on est loin du relief. Evidemment, il faudra veiller au respect des priorités, au sens de rotation imposé (règle locale), et rester à finesse de l’atterrissage, car il y a assez peu d’atterrissages de secours viables.
Si vous arrivez au sommet du Peñon, continuez à monter autant que possible : plus on est haut, plus on a d’options. Veillez à ce que la dérive ne vous emmène pas sous le vent du Peñon, en tout cas pas trop vite ou pas trop bas. On peut alors envisager de se rendre vers la pared (le mur).
Plus on arrive haut, plus les thermiques seront organisés. Si la journée est très bonne et que vous grimpez suffisamment au mur, vous n’avez pas besoin d’aller au point G, mais c’est généralement là que les thermiques montent le plus haut, il est donc normal de les utiliser pour la prochaine transition. Si c’est une super journée, on peut même faire l’impasse sur la pared, et aller directement sur le G-Spot.
Au G-Spot, telle une tresse, les thermiques convergent : Ceux des falaises, au vent et sous le vent, ainsi que celui du plateau. C’est donc souvent fort.
De ce point, pour simplifier, il y a trois itinéraires possibles :
1- Retour sur le Sacamecate
Vous pouvez aller à Sacamecate ou San Agustín et prendre le chemin simple que j’ai expliqué sur la page Valle de Bravo par Peñitas, cette transition vous fait voler sur la Mesa et si vous n’êtes pas très haut, vous devez trouver un thermique avant Sacamecate ou San Agustín. Si vous ne vous ne trouvez rien, vous finirez par atterrir sur la Mesa et vous devrez marcher à moins de trouver une voiture sur le retour.
2- Cerro Gordo en direct
Le deuxième itinéraire consiste à aller directement à Cerro Gordo. Partez le plus haut possible, laissez-vous porter par la masse d’air (si elle porte), ouvrez les yeux, à la recherche de zopilotes (les rapaces locaux), de nuages en développement… car il y a peu de sources thermiques évidentes durant la transition. A Cerro Gordo, convergent les thermiques, mais le point de convergence change d’un jour à l’autre. Bref, ça marche pas à chaque fois, à moins d’arriver au sommet, et d’avoir le temps de prospecter. Vous ne seriez pas le premier à y poser, croyez-moi ! Préférez le côté nord (côté lac), qui vous permet au moins de prendre un taxi sur la route, sans devoir trop marcher.
3- Cerro Gordo via Maguey
Le dernier itinéraire consiste à partir du point G si vous n’arrivez pas à grimper autant est de voler vers Maguey. Au Maguey convergent des thermiques puissants, et s’y trouve un venturi. N’attendez pas d’être trop bas pour rejoindre un terrain de secours. Attendez d’attendre 3200 m avant de vous transiter vers Cerro Gordo. Partir plus bas est beaucoup plus aléatoire.
Pour les itinéraires 2 et 3, en supposant que vous arriviez à Cerro Gordo, si vous arrivez à monter jusqu’à 3200 mètres d’altitude, le lac est généralement à portée de main.